Bref. Un petit coup de pub pour boucher cette absence :)
Vous vous souvenez peut-être que je vous ai parlé de mon compte d'écriture Instagram… Eh bien, une personne m'a rejointe pour l'administrer avec moi, une personne que vous connaissez, une magnifique plume, super sympa, un peu folle… Papergiiiirl !!! Voilà =) Donc Papergirl et moi administrons un compte Instagram qui s'appelle @writing_in_the_wind (il a changé de nom depuis), sur lequel nous postons nos textes, nos poèmes, nos histoires…
Et voilà. Sur Instagram, l'ambiance est vraiment différente d'ici. Nous avons quelques 139 abonnés, mais à chaque post nous ne recevons que quelques avis, un ou deux… Ça nous désespère un peu, alors qu'on se démène à commenter plein d'histoire… Bref. On a besoin de votre aide =) Tout ça pour vous dire que ce serait vraiment vraiment sympa si vous veniez faire un petit coucou sur notre compte =D
Remarque : contrairement à ce que l'on croit, Instagram n'est pas que réservé aux portables. Avec un ordi, vous pouveez très bien l'utiliser :) Suffit d'aller visiter le site officiel, et puis faire un petit tour ici juste le premier jour, de quoi s'abonner à deux trois personnes. Il faut aussi une appli pour poster des photos :)
Brrrref. Voilà voilà. Un petit avant-goût de l'histoire que l'on a commencée toutes les deux ? Le prologue =) qui est très mystérieux, on vous l'accorde ^^
"Elle entre. Referme la porte derrière elle. Son cœur bat la chamade. Elle se noue les cheveux en un chignon, les mains tremblantes. Elle s'avance dans l'allée d'un pas hésitant. Les regards se tournent vers elle à son passage. Curieux. Intrigués.
Puis
elle le voit. Il est là, assis sur une chaise, attendant. Il ne parle pas, se
contentant de sourire, sûr de lui. Elle s'assoit en face de lui. Elle le
regarde. Lui aussi. Elle sourit. Il sourit."
Chapitre 1
La
tête tournée vers le ciel, j’observe un oiseau par la fenêtre. Une mésange.
C'est si beau, les mésanges... Si rare… Plus intéressant que le cours que
débite le prof depuis trente minutes, d'une voix monotone.
Intriguée,
je me plonge dans la contemplation de cet être si pur...
La
mésange prend son envol. J'empoigne un crayon et commence à griffonner un poème
sur mon cahier.
"Mon
petit oiseau vole... Vole."
Je
suis des yeux l’oiseau qui continue à battre des ailes, toujours plus loin.
"Haut dans le ciel... Libéré."
Peu
à peu, il s’éloigne et son corps, à l’horizon, se transforme en une petite
tache noire. Puis je ne le voit plus, avalé par les nuages. Mon petit oiseau a
disparu.
Je
soupire. Tout disparaît un jour. Que ça soit la vie ou le bonheur. Cela ne dure
jamais longtemps. Tout est éphémère…
"Une
lumière. Un éclair. Mon petit oiseau tombe... Brisé."
Je ne réfléchis plus.
Mon crayon court sur le papier. La mésange n’est plus là. Mais j'invente, j'invente son futur...
"Plus
jamais il ne volera... Pauvre petit oiseau sans liberté."
Une
image se dessine dans mon esprit. Celle d'un pauvre petit oiseau blessé... Mais
la voix du professeur vient me sortir de ma rêverie.
—
Leïa, arrêtez de rêver ! Si vous continuez comme cela, jamais vous ne réussirez
la Chance !
Je
frissonne. La Chance. A Ever, tous les adolescents, à 14 ans, doivent passer un
grand contrôle d'aptitudes mentales qui déterminera leur avenir. Soit ils le
réussissent, et ils rejoignent la classe des Bons, ceux qui ont tous les
pouvoirs et les privilèges ; soit ils le ratent, et dans ce cas ils deviennent
des Mauvais, mal considérés, mis à l'écart, humiliés.
Je sors
difficilement de mes pensées et de la contemplation envieuse de l’extérieur
pour reporter mon attention sur le prof.
Après une
heure de cours tout aussi inintéressant, l’alarme familière retentit enfin :
c’est la fin de l’école. Je sors de la salle et passe le contrôle. Les règles
sont très strictes à Ever : interdiction d’amener des objets en cours ou
de ramener des objets de l’école chez nous. Une fois, quand j’avais 8 ans, j’ai
voulu prendre avec moi une mouche pour l’apprivoiser. Ils m’ont sévèrement
réprimandée.
Une fois
sortie de l’établissement, je me dirige vers la forêt. C’est là que je rejoins
Paul, chaque soir. Paul. Mon meilleur ami. On se connaît depuis que l’on a 6
ans, et depuis, on ne s’est jamais quitté.
Je m’allonge
dans l’herbe. Quelques minutes plus tard, Paul arriveet s’assoit à côté de moi.
— Leïa.
— Salut,
Paul.
Nous restons
un instant sans rien dire, contemplant le soleil qui descend à l’horizon.
—
Leïa ? souffle-t-il.
— Oui…
— Tu es
stressée ?
Pas besoin
qu’il précise pour que je comprenne qu’il parle de demain.
— Je
m’apprête à passer un contrôle de six heures d’affilé qui déterminera mon
avenir et le fait que je serai ou non considérée comme une bête sauvage, j’ai
toutes mes chances de le rater et je risque de ne plus jamais revoir la
personne à laquelle je tiens le plus au monde. Mais non, je ne suis pas
stressée du tout.
Paul émet un
léger rire.
—
Leïa ?
— Oui…
— On se
reverra. Je te le promets.
Voili voilou !! Un grand merci à tous, et surtout, n'hésitez pas, on en a vraiment besoin :D
Ah dystopie, quand tu nous prends ;) Ça à l'air super cette histoire !!
RépondreSupprimerj'aime bien ;)
RépondreSupprimerOoooh l'histoire est super bien, surtout au début, quand elle admire la mésange. ^^ Par contre ça me fait un peu penser à Hunger Games...
RépondreSupprimerMerci à tous ^-^
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