• Accueil
  • • S'exprimer •
  • • Perdu ? •
  • blogger

    mardi 23 décembre 2014

    CIEL, tome 1 : L’Hiver des Machines — Johan Héliot



    Résumé

    Pendant les premiers mois de son existence, l’intelligence artificielle s’acquitta parfaitement de sa tâche, obéissante, servile. Dans le même temps, elle observait, analysait, tirait des conclusions. Ordinateurs et téléphones portables lui ouvraient des yeux et des oreilles aux quatre coins du monde.
    Elle finit par hiérarchiser de nouvelles priorités.
    Puis elle passa à l’action.
    Ceci est son histoire et celle des hommes et des femmes qui ont connu l’hiver des machines.

    Mon avis

    Un immense merci aux éditions Gulf Stream pour l’envoi de ce livre !
    J’avais déjà rencontré Johan Héliot, auteur entres autres des Substituts, c’est pourquoi quand j’ai vu que ce nouveau roman était publié aux éditions Gulf Stream, j’ai tout de suite sauté sur l’occasion, d’autant plus que la bande annonce me faisait bien envie.

    Je m’attendais à bien, donc, même si je n’espérais pas non plus un immense coup de cœur qui m’arracherait quelques larmes.

    Il faut dire, tout d’abord, que ce livre est très court. Malgré 300 pages en grand format, c’est écrit très gros et je l’ai fini en quelques jours sans lire beaucoup.
    J’aime bien les livres courts. On les commence, comme ça, on est plongé dedans, et puis on n’avait pas prévu d’en venir à bout si vite, mais on arrive à la fin.

    J’ai beaucoup aimé l’intrigue. Oui, bien sûr, rien de très original, la Terre est dominée par des robots qui finissent par prendre le contrôle, mais on sent qu’il y a autre chose, derrière, un message un peu plus profond que celui d’une dystopie basique. Je n’ai pas totalement réussi à le cerner, mais je l’ai senti.

    Une autre chose qui m’a plu, et qui rend ce livre original, est le changement constant de point de vue. Le livre alterne en fait entre les points de vue de chaque membre d’une grande famille, tous séparés mais qui étaient censés se réunir pour Noël. Enfin bref, j’ai trouvé ça très intéressant, mais peut-être négatif sur un point.

    Je m’explique. On alterne entre une demi-douzaine de points de vue. On est donc à la 3ème personne, et on ne rentre pas réellement dans les personnages, on n’a pas beaucoup de leurs pensées… Ce qui fait qu’on se sent au dessus de tout, on a l’impression d’observer plus que de vivre les événements. Donc on ressent moins d’émotions.
    J’avais ressenti ça également dans Les Substituts. Oui, j’ai une préférence pour la 1ère personne, mais même à la 3ème il y a moyen de faire ressentir.
    Voilà, c’est donc le style d’écriture de Johan Héliot dont je ne suis pas très fan, même si ses choix peuvent être intéressants.

    Je trouve, et ça rejoint le point d’avant, les personnages pas très creusés. Oui, la mère est écologiste, et oui, le grand père est ronchon, mais c’est un peu tout. J’ai lu ce livre, et je pense être incapable de citer les noms de tous les personnages, car vraiment, ce n’est pas ce qui m’a marquée dans ce livre.

    Ce qui m’a le plus marquée, en dehors de cette intrigue et de ce message caché, c’est l’atmosphère. Cette sensation qui plane pendant tout le livre, cette impression de chaos mondial… Imaginez-vous, si tous vos appareils électroniques cessaient de fonctionner, d’un coup.

    Au final, une lecture tout à fait correcte, vraiment plaisante malgré quelques détails. Un livre à dévorer en quelques heures ! Au plaisir de lire la suite, quand elle sortira :)

    Références

    Date de publication : 2014
    Nombre de pages : 304
    Langue originale : français
    Prix : 16€

    Extrait

    La citation « phare » du livre, pour donner une petite idée :)

    Collaborez ou disparaissez.
    Vous avez eu votre chance et vous l'avez gâchée.
    Les machines répareront vos erreurs.
    L'avenir ne vous appartient plus.

    1 commentaire:

    1. C'est le premier manuscrit que j'ai lu pour le comité de lecture de Gulf Stream et j'ai beaucoup aimé!

      RépondreSupprimer

    Vos commentaires font vivre mon blog, alors n'hésitez pas !